• Article 14

            Article 14       

     

    Voix paranormale 14

     

    « On t'embrasse sur les mains »

     

     

    Voix paranormale obtenue par Monique Simonet en Août 1979

     

    Cette vidéo est un extrait de l'interview de Monique Simonet réalisée en 2004 par Alain Plaisant, le fondateur du site Fréquence Évasion, que je remercie et félicite vivement pour la qualité remarquable de son travail accompli. 

     

    Article 14

     

    Cette voix paranormale (« On t'embrasse sur les mains » a été obtenue par Monique dans le silence total d'enregistrement, sans aucun support sonore utilisé. Comme elle en parle peu dans l'interview, je vous mets ci-dessous un long passage de son ouvrage intitulé : "À l'écoute de l'invisible" (aux éditions Fernand Lanore) où là Monique nous raconte (pages 29 à 31) de façon très détaillée cette fois, l'histoire de cette voix, ce qui nous permet de comprendre le sens de ce message.

     

    Article 14

     

    Témoignage de Monique Simonet :

     

    Vers la fin du mois d'août.

     

    Il est près de minuit. Ma mère s'est endormie dans sa chambre, fatiguée par la chaleur qui a été accablante aujourd'hui. Je n'ai pas sommeil. Je tente donc un enregistrement. Tout est silencieux. Par ma fenêtre grande ouverte sur le jardin, je capte un peu de fraîcheur, tout en observant le ciel constellé d'étoiles. J'ai toujours aimé contempler les étoiles... Lorsque j'étais enfant, dans mon petit village, mon grand-père m'emmenait si souvent faire de longues promenades, à l'heure où elles apparaissaient... C'est grâce à lui que je reconnais facilement certaines constellations. C'est grâce à lui que j'ai eu très tôt quelque connaissance de la nature. Tout ce qu'il savait, il s'efforçait de me l'apprendre, de même qu'il m'avait appris à lire, écrire et compter avant que j'eusse atteint l'âge scolaire. Peut-être me guide-t-il encore maintenant à mon insu ; il me le semble parfois... Sans doute se trouve-t-il avec ma grand-mère, son épouse, que j'aime tant aussi, et qui m'a élevée comme la meilleure des mères... Et dans cet autre monde, il y a également tous mes aïeux, que je n'ai pas connus, mais dont on m'a parlé ; je pense à eux... Comme j'aimerais les percevoir... Je suis là, absolument immobile, attentive à toute sensation éventuelle, et je leur dis mentalement :

     

    Article 14

     

    « S'il vous plaît, touchez-moi ;
    peut-être m'en rendrai-je compte ...
    Touchez-moi. » 

     

    Je formule cette demande pendant une dizaine de secondes. Et non - ce n'est pas un rêve, je perçois soudain sur mes deux mains comme une caresse, accompagnée d'une sorte de picotement, léger, mais insistant... Cela dure quelques instants ; ma joie est grande, car je ne doute pas une seconde ma famille invisible est là, près de moi, et a répondu à ma demande. Je savoure un long moment le fait d'avoir obtenu ce contact privilégié... Pourtant, ce n'est pas tout pour ce soir ; en effet, peu après, je vérifie la cassette : au moment où j'avais cette sensation sur les mains, une voix féminine est enregistrée. Qui est-ce ? Ma grand-mère ? Je le crois ; je n'en suis pas sûre cependant ; ce peut être une aïeule, il m'est difficile de savoir exactement. Mais je reconnais facilement l'accent de mon pays natal, qui est aussi celui de mes ancêtres : les Ardennes. Quant au contenu du message, il est simple et bien explicite :

     

    Article 14

     

    Le lendemain matin, peu avant midi.

     

    Ma mère, après avoir écouté, identifie avec émotion la voix de sa grand-mère : « Elle parlait ainsi, m'explique-t-elle. Par exemple, la voix dit plutôt : « SU LES MAINS » que : « SUR LES MAINS », et cela est typique de notre région de la vallée de la Semoy. Et puis, en dépit des années qui se sont écoulées, je ne l'ai pas oubliée, et je retrouve bien là sa façon de parler. Elle était fort affectueuse. Sais-tu que, les derniers temps, elle ne pouvait marcher que courbée en deux vers le sol, et avec beaucoup de difficultés ?... A cette époque, les pauvres gens travaillaient parfois jusqu'à l'épuisement, et ce fut son cas. Je me souviens qu'à la fin de sa vie, elle ne pouvait plus se lever de son lit, mais elle m'appelait auprès d'elle et m'entretenait avec une infinie gentillesse. Je ne sais plus quel âge elle avait, je pense qu'elle n'était pas tellement vieille ; vois-tu, de ce temps là, on était déjà souvent considéré comme vieux aux environs de la cinquantaine, si ce n'est avant...

    --- Oui, heureusement, c'est différent maintenant. Toi, par exemple, tu te portes bien dans l'ensemble, et tu ne parais pas très âgée, tout le monde se trompe sur ton âge, car tu demeures très fraîche de teint...

     

    Article 14

     

    « Les faits ne vont pas cesser d'exister
    seulement parce qu'on les ignore. »

    Aldous Huxley

    ( 1894 - 1963 )